Pierre Mathieu a la gentillesse de nous faire partager une sortie qu’il a réalisée au printemps dernier et qui l’a particuliè- rement marqué. Et quelle sortie! le Bordeaux Paris! La course mythique (voir photos ci-dessous) avec plus de 600 km d’une seule traite et qui pour les professionnels, se courrait derrière les fameux « Dernys » . Bravo à lui d’avoir relevé le défi et merci pour ce récit. N’hésitez pas à faire de même en partageant un peu de votre passion avec tous nos amis cécéristes.
BORDEAUX PARIS : 622 km Sur les conseils de Pierre Bardiaux, j’ai opté pour la solution TGV avec mon vélo jusqu’à Bordeaux, avec un minimum de bagages. Départ de Bordeaux le matin à 10h après une nuit de repos à l’hôtel. Les 150 premiers kilomètres se sont déroulés à grande vitesse (31km/heure de moyenne) jusqu’au ravitaillement de contrôle de Montbron. Le groupe avec lequel j’étais parti s’est disloqué ensuite et je me suis retrouvé dans un groupe moins rapide. Cela n’était pas plus mal car je ressentais un peu la fatigue d’un départ trop rapide auquel je m’étais finalement fait piéger (après le Mer/Montagne je me sentais en forme!). Au deuxième ravitaillement de l’Isle Jourdain, j’ai décidé de m’arrêter une petite heure pour me restaurer et me refaire une santé! Puis, je suis reparti avec un nouveau groupe d’une quinzaine de personnes qui roulaient à ma cadence jusqu’à Martizay à mi chemin (310 km effectués). Je me suis équipé pour attaquer la nuit avec un petit vent trois-quarts face un peu gênant. Au lever du jour à Saint Laurent des Bois, il fallait traverser la plaine de la Beauce, le groupe était fatigué et les relais étaient difficiles à prendre. J’ai un peu galéré jusqu’au dernier ravitaillement à Auneau où j’ai retiré les vête- ments de la nuit et les lumières de mon vélo. Après avoir fait le plein des bidons et un bon petit déjeuner, je suis reparti jusqu’à l’arrivée avec un bon petit groupe de huit personnes. A partir de là j’ai retrouvé la forme et à Clairefontaine je suis parti dans une longue côte. J’ai eu alors l’agréable surprise d’avoir un motard de la sécurité qui ouvrait la route en passant les feux rouges et les stops dans les agglomérations jusqu’au vélodrome de Saint Quentin en Yvelines (lieu de l’arrivée 622 km) où Madame m’attendait pour me récupérer. Au total, 26 heures 30 mn dont 2 heures 15 mn d’arrêts cumulés. Résultat : 242ème sur 500 au départ. En conclusion : Belle épreuve, bien organisée, à faire et dont je garde un très bon souvenir! Je suis satisfait de l’avoir faite.
Pierre Matthieu